Chères lectrices, chers curieux, un peu de poésie, texte cathartique s’il en est. Il convient, parfois, de remercier ses bourreaux, surtout quand les côtoyer se révèle, après l’ondée, aussi libérateur.
Je me retourne
Et je ris
De vos pichenettes
Sur mon cœur
Bien entier
Et je livre ce secret
L’une des vôtres m’a élevée
Et presque tuée
Vous ne saurez jamais combien
Vos vœux de m’écraser
M’ont soigné
Combien me détourner
De vous
M’a libéré
D’elle
À jamais
Je me retourne et je ris
Que vous m’ayez pensée
Attachée
Quand je vis
Les essais
Les succès
Quand la rumeur sait
Je partage
Vous brûlez
Et j’aimerai vous souhaiter
De vous panser
Et du bien
Mais je sais
On ne répare pas
Un miroir brisé
Et j’aimerai vous souhaiter
Des sommets
Et des liens
Mais je sais
On n’aime vraiment jamais
Les écrans de fumée
Le cirque parti
Lot de peur et de cris
Seule la pitié
Puis l’oubli
Et je me retourne
Et je ris
De vos pichenettes
L’ombre d’une PLS
Un nuage vite passé
Sur mon cœur
Bien entier
