Je me trouvais face à deux portes.
L’une disait « Tu peux tout faire » et l’autre « Il faut choisir ».
Je suis restée sur le seuil, entre la folie et la raison.
Ce que je croyais, ce qu’on m’a murmuré.
Ce que je sentais, et ce qui m’a secoué.
Que croire ? L’infini ou le solide du bâti ?
L’immense océan ou le sentier étroit ?
Je suis restée sur le seuil, entre le feu et l’eau.
Une route sans capitaine.
Un maître sans boussole.
Personne ne vante les cabrioles.
Souvent l’esprit se cabre dans sa geôle.
Je suis restée sur le seuil.
Toujours plus grande sous les barrières serrées.
Et plus petite, moins de rêves éveillés.
Jusqu’à étouffer, étouffer d’étoffer toujours des même bois.
Et j’ai sauté, un grand bond, un premier pas.
Je répète le geste, on est mieux sans filet parfois.

À la folie,
Sarah
Merci pour cette belle poésie. Je partage, je comprends. Parfois moi aussi je reste sur le seuil, car choisir c’est renoncer… c’est dur.
Merci pour ce beau texte.
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Merci Pierrot 🙂
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