J’ai soufflé il y a quinze jours mes 35 bougies. 35 ans passés en cinq minutes, ou le poids de mille et une vies, selon l’humeur.
J’ai envie d’adresser quelques mots à la Sarah que j’étais il y a 10 ans. À la Sarah dont la vie basculait, à la Sarah enfermée, cachetonnée, enragée d’une colère dont l’immensité n’avait d’égale que son impuissance.
Il y a 10 ans, « j’entrais en psychiatrie ». Contrainte et forcée. Il y a 10 ans, j’étais à l’HP, pour la première fois. Entre les mains de forçats. J’étais noyée. Manie. Isolement et contentions. Chimie lourde. Diagnostique expéditif.
Et, à la sortie, une dépression abyssale…
Je ne sais toujours pas comment j’ai eu la force de traverser les 3 années qui ont suivi. Des années sans repos, toujours trop bas, ou toujours trop haut.
Des années de solitude crue.
Des années où la prophétie annoncées par ces premiers dangereux psychiatres se déployait, en des cycles d’enfers que rien ne semblait pouvoir briser.
Mais je me suis battue.
Celles et ceux d’entre vous qui ont l’habitude de me lire ont un aperçu de ce long parcours, jusqu’à ce que, enfin, 4 ans plus tard, je recommencer à gouverner ma vie. D’abord timidement, puis de plus en plus fort, de plus en plus clair.
Aujourd’hui, je vis une vie choisie. Je rêve grand, et je poursuis mes rêves avec une endurance tantôt superbe, tantôt fragile.
Nul besoin de connaître ce parcours pour apprécier ce texte. Il s’adresse à celle que j’étais, mais il s’adresse aussi à toi. À toi qui est dans la tempête, à toi qui ne comprend rien de ce qui t’arrive, à toi qui ne voit aucun allié en vue, à toi qui subis, en plus des violences des états que tu traverses, celles du monde envers les fous, et celles de ceux qui t’imposent leur empire par la force, quand ils ont la prétention de te soigner ou de t’accompagner.
Chère Sarah,
Ne pleure pas ceux qui te quittent précisément dans ce moment de ta vie où tu manques de tout. Oui, c’est une foule qui a fui. Oui, la solitude qui va suivre sera cruelle. Elle sera cruelle jusqu’à ce que tu apprennes à vivre en paix avec elle, à l’accepter comme ta compagne.
Personne ne te doit rien, et tu ne dois rien à personne. L’amour et l’amitié se jouent dans le don, dans l’échange, dans la profondeur. Tout ce qui a plié ici était superficiel.
Concentre toi sur les liens qui restent. Ce sont eux qui t’aideront à combattre la mort qui t’appelle.
Apprend aussi que toutes les absences ne sont pas synonymes de fuite, qu’elles sont aussi le fruit de la vie, qui chacun nous emmène sur un chemin singulier.
Ne garde pas d’aigreur, tu serais la seule à en être blessée.
Reconnaît chaque main tendue. Apprend que « ça va aller », « tu vas t’en sortir », ne veulent pas dire la même chose selon qui les prononce. Oui, dans certaines bouches, ils ont une substance creuse, ils minimisent tes douleurs et l’immensité des défis qui t’attendent… Mais ces « ça va aller », ces « tu vas t’en sortir » sont parfois tout à fait sincères, tout à fait attentionnés ! Ceux qui t’aiment te regardent à l’échelle de l’ensemble de ta vie, et peuvent, contrairement à toi, s’extraire de la douleur qui te terrasse et convoquer, pour toi, toutes tes ressources, toutes tes qualités.
Laisse ceux qui t’aiment croire en toi quand tu ne le peux pas. Laisse les avoir confiance en toi pour toi.

Tu repars de zéro. Bien en dessous de zéro, me diras tu. Tu vas beaucoup, beaucoup changer ces prochaines années. La foule autour de toi va changer, et c’est tant mieux. Tu t’en sentira parfois coupable, or, il n’y a aucun mal à vouloir se construire une troupe de cheerleaders !
Les prophéties seront nombreuses, celles de soignants, celles de proches, celles, diffuses et pourtant omniprésentes, du discours social et médiatique : tu as rejoints la classe des fous. Elles chercheront à s’insinuer partout, à guider tes choix professionnels, à guider tes choix amicaux, tes choix amoureux. Elles te chuchoteront à l’oreille que tu ne peux pas, selon le prédicateur, devenir mère, exercer ta citoyenneté, t’exprimer sur les violences que tu subis, sur celles subies par tes pairs. Elles chercheront à s’insinuer jusque dans tes rêves.
Ces prophéties, elles sont autant de défis, autant de doigts d’honneur à faire à l’institution, à l’ignorance, à la bêtise. À la peur. Je sais, pour l’instant, tu n’en a pas la force. Pourtant, il te revient de garder ton avenir ouvert, et, aussi, de voir toutes ces violences, pour les empêcher de te façonner.
De la même manière, ne perds pas trop de temps à attacher une importance à ta nouvelle étiquette. Je sais, là, tout de suite, elle est gravée au fer rouge sur ton front. Tu apprendras que, plus que l’étiquette, ce sont les cadres explicatifs, et les outils qui lui sont associés qui sont importants. Tu apprendras à trier, à t’approprier l’utile et à jeter le reste.
Tu es révoltée, lors de cette première hospitalisation, de la façon dont tu es traitée, de la façon dont tes pairs sont traités. Tu le sais, dans d’autres contextes, les « soins » que tu reçois seraient appelés torture. Tout le monde autour de toi, dans la panique de cette première explosion, refuse d’affronter l’horreur à tes côtés. Tu es seule, face à une mécanique redoutable.
Je veux te dire que je sais, que je comprends, que rien ne justifie les violences que la psychiatrie nous impose. Rien ne justifie qu’on ignore les cris que tu pousses. Rien ne justifie que l’on ne t’extrait pas de cet enfer. Rien ne justifie que ton parcours de rétablissement s’établisse sur de tels traumatismes.
De telles hospitalisations, il y en aura peut-être d’autres. Apprend, vite, les règles de ces taules morbides. Apprend à dompter ta frustration dans ces moments de tension fragile et explosive. Ce savoir, dont tu fais l’acquisition contrainte et forcée, te servira plus tard à déplacer des montagnes.
Tu te sens appelée, à lutter, à dénoncer. Puisque tu ne peux rien faire d’autre, prends soin de toi, recouvre des forces. L’appel sera toujours là, relayé par les cris de tes pairs que la machine broie à chaque instant. Si tu en as toujours le souhait, tu trouveras des alliés. Des alliés, pairs et soignants, qui mènent le combat depuis longtemps déjà. Des pairs soulagés qu’un espace s’ouvre où déposer l’horreur. Des alliés imparfaits qui seront prêts à retirer leurs œillères, à accueillir nos récits, à lutter eux aussi.
Alors seulement, tu pourras participer à la bataille, dans l’espoir que plus jamais l’isolement, les contentions, la camisole chimique, la médication forcée, l’obligation de soin et la rétention préventive ne soient appelés du soin.
Tu te méfies des médocs ? Tant mieux ! Et pourtant… La quête qui t’attend va être longue. Tu te méfies des toubibs ? Tant mieux ! Et pourtant… Ton salut réside dans ta capacité à trouver celle ou celui qui saura te proposer une médication adaptée au millimètre, et, surtout, une connaissance étoffée de tes troubles. Celle ou celui qui fera de toi ta meilleure psychiatre, ce qui te protégera de tous les autres. Le bon mécano t’attend quelque part, ne reste pas butée trop longtemps, pars à sa recherche.
Tu as un beau sac de nœuds à démêler. Au lieu de t’acharner à tirer dans tous les sens, cherche quelqu’un qui t’aidera à les manipuler avec méthode et douceur. Oui, je sais, ça va faire beaucoup de toubibs tout ça, mais si tu reconstruits solide, tu les verras beaucoup, beaucoup moins !
Apprends à te regarder être, faire, dire, penser, ce sera ta plus belle arme dans ce monde où trop nombreux sont ceux qui naviguent sans pilote.
Apprends à demander de l’aide. Puis-je me permettre de te dire que je te sais prétentieuse ? Range donc un petit peu d’égo, et vois autour de toi tout le savoir, toutes les compétences, toutes les astuces à ta portée. Il suffit de demander, de cliquer, de bouquiner. Mais il faut aussi savoir s’incliner devant le savoir de l’autre, et accepter de marcher dans ses pas pour être transformée, accepter d’être constante, rigoureuse.
Apprends à diriger tes demandes envers ceux qui sont le plus à même de t’aider.
La mort va t’accompagner, de longues journées, de longs mois. Elle va probablement chercher à tout envahir, à s’immiscer dans chacune de tes cellules. Elle va te harceler. Ne plus te laisser d’autre choix que de te tuer. Et revenir encore. Dans ces moments, saisis chaque impulsion. Un coup de fil. Une amie, le 15, le 17, le CMP, un voisin, peu importe. Permets leur de te sauver quand tu ne tiens qu’à un fil.
Rien n’est figé, la douleur n’est pas inscrite dans ta vie pour toujours. Je sais que tu ne peux l’entendre, et je sais la bascule rapide, impérieuse.
Je sais toute la culpabilité que tu éprouves. Et le dégoût dans toutes les bouches quand il s’agit de suicide. Ce dégoût, c’est de la lâcheté. C’est de la lâcheté à ne pas affronter ces pensées de mort qui nous animent tous.
Avant chaque suicide, il y a des jours, des semaines, des mois, des années de combat avec la mort.
Si tu n’en peux plus, si tu lâches, si tu t’en vas, sache que je t’aime et que, sans raison de t’en vouloir ou de te pardonner, je t’accompagne des plus douces pensées.
Le terreau de tes pensées de mort, c’est aussi la façon dont tout ton rapport au monde est transformé. Sur l’échiquier social, tu n’étais pas trop mal placée : de belles études, de beaux voyages, de belles fêtes, de beaux amoureux, beaucoup de monde, de la réussite… Aujourd’hui tu es disqualifiée, en pyjama bleu, la tête et le cœur en vrac, de nouveau mineure…
Tu auras tour à tour l’impression d’être un poids, inutile, contagieuse… Tu as la chance d’avoir eu une enfance heureuse, préservée, toutes ces belles expériences de ta vie d’adulescente, appuies-toi dessus ! Ce que tu vis là n’annihile pas pour toujours ta confiance en toi !
Bon, c’est vrai, tu as une jungle à défricher.
Depuis ton adolescence, tu as mené ta vie sans boussole. Oh ! Tu donnais bien une direction à tes années, tu étais capable de beaucoup d’efforts pour concrétiser un projet. Mais tu te contentais aussi de suivre un chemin facile, avec une visée courte, sans te demander si ce chemin était vraiment le tien, sans t’autoriser vraiment à rêver.
Aujourd’hui tout est rasé. Il te faut reconstruire pas à pas. Choisis de reconstruire TA vie, de t’affranchir des moules, des injonctions, des attentes, de tout ce qui n’émane pas de toi.
Tu es quelqu’un qui a beaucoup, beaucoup d’énergie. Aujourd’hui tu apprends, d’une des façons les plus cruelles, que tu n’es pas invincible. Aujourd’hui, tu es vidée de toute vie. Ne doutes pas de ta capacité à retrouver cette belle énergie. Elle fait partie de toi. Et, pourtant, pour la reconquérir, c’est la douceur qu’il te faudra apprendre, l’endurance douce. S’il-te-plaît, ne perds pas trop de temps à sprinter quand tu dois réapprendre à marcher.
Cette douceur, tu la dois aussi à ton corps. À ce moment précis où l’on t’impose un diagnostique violent, sans appel, tu as l’intuition que c’est aussi, et peut-être surtout, ton corps malmené par plusieurs années de troubles digestifs violents qui s’exprime. On ne cessera, autour de toi, de minimiser cette incidence de ton histoire corporelle dans la formation de tes états troublés. Et, pourtant, petit à petit, tu verras apparaître autour de toi de plus en plus d’ouvrages sanctionnant un lien intime entre l’intestin, entre le microbiote, et le cerveau…
Et tout converge à désigner le sucre comme ton ennemi mortel. Je ne peux pour l’instant que t’avouer ma défaite.
Ne perds pas trop de temps, s’il-te-plaît, avant de te réconcilier avec ton corps, de le soigner, de le nourrir, de l’entretenir. Et, surtout, de l’aimer ! Il te le rendra au centuple.
Tu as l’impression que ta vie de femme est elle aussi enterrée. Qui voudra d’une folle ? Laisse moi te dire que c’est surtout ta libido qui est enterrée. Pour l’instant. Et qu’à l’échelle d’une vie, quelques mois et même quelques années sans libido, c’est assez courant. Aujourd’hui tu as l’impression que l’étiquette dévore tout, surplombe tout. Mais tu es toujours toi, avec toutes tes qualités et tes jolis défauts. Quand tu en auras envie, et quand tu auras un peu repris confiance en toi, je te promets que les galipettes, et même l’amour se présenteront. Je sais, les promesses, tu n’en a que faire, mais c’est quand même la Sarah du futur qui te cause !
Tu as aussi l’impression que ta vie sociale est enterrée. Je comprends, c’est dur d’apprendre de manière aussi brutale que la foule est volatile. Concentre-toi sur ceux qui restent.
Tu as l’impression de ne rien avoir à donner ? Tout ceux qui restent acceptent le déséquilibre, sinon, ils et elles ne seraient pas à tes côtés. Tu ne le vois pas maintenant, mais perdre la foule est une bonne chose, cela te montrera, par contraste, la valeur des belles amitiés profondes. Oh, il n’y aura peut-être pas grand monde, dans les mois et les années à venir, et du mouvement, mais tu vas beaucoup changer, tu vas te transformer. Certains aimeront la Sarah qui ne va pas bien, et moins la Sarah rétablie. Tant pis pour eux !
Est-ce que tu feras toi même parfois preuve de lâcheté amicale ? Oui, et je sais qu’il arrivera encore que je ne sois pas à la hauteur.
Ne cherche pas à être parfaite. Apprend aussi à te contenter parfois d’avoir fait comme tu as pu.
Faire comme tu peux, c’est aussi ce qui va marquer les semaines et les mois qui arrivent…
La routine est ta meilleure amie. Je sais, tu as passé les premières années de ta vie à la détester. Profite de chaque éclaircie pour introduire une nouvelle belle habitude. Pour aller bien, tu devras faire des concessions. Choisis les bien, pour qu’elles ne soient pas des sacrifices.
Tu as l’impression que ta vie ne pourras qu’être rigide. Il y a tellement d’injonctions autour de toi sur la façon dont tu devrais mener ton quotidien. 99% des personnes qui émettent ces injonctions (manger-bouger & cie) n’en respectent pas le quart ! Ce n’est pas une vie rigide qu’il te faut construire, mais une vie réglée, et c’est à toi d’en construire les règles !
Bon, franchement, laisse le cannabis sur le côté, le plus vite possible. Si tu veux fumer un pétard, une fois ou deux par mois, fais toi plaisir, tu le sais et je le sais aussi, l’abstinence, c’est pas notre truc. Tu as gardé un bout dans la poche après la soirée ? Jette le à la poubelle !
Ne ferme pas la porte au rétablissement, et même, à la guérison, mais saches qu’ils dépendent tous deux de ta capacité à réorganiser ta vie, à te construire de belles habitudes, petit à petit. Tout ce que tu parviendra à construire dans les périodes de stabilité t’aideront à te relever mieux, plus vite et plus loin après la prochaine secousse, tout en diminuant l’amplitude de ces secousses.
Tu peux niquer les prophéties.
C’est justement, dans cette nouvelle vie réglée que tu trouveras de nouveaux espaces où « glisser ». Et ça, personne ne te le dit ! Tu pourras zapper les médocs une fois de temps en temps pour boire et danser toute la nuit, tu pourras voyager un mois et demi « à l’arrache » à condition d’être attentive, tu pourras encaisser 16h de boulot par jour pendant 15 jours, tu pourras aborder une future maternité avec sérénité…
Ton quotidien sera plus zen, aussi, moins marqué par des humeurs brutales et changeantes.
Surtout, avec une vie mieux réglée, tu pourras repartir à la conquête de tes rêves, tu pourras encaisser une charge de travail de plus en plus forte, t’engager dans des projets au long cours avec endurance…
Au passage, j’en profite pour te rassurer : tous ces conseils, autour de tes projets professionnels, de ce que tu devrais faire pour t’assurer du confort, de la sécurité… Tous ces conseils, qui sont presque systématiquement synonymes de « revois tes ambitions à la baisse ». Contente toi de dire « oui-oui », surtout en face d’un conseiller pole emploi, et laisse ces conseils mourir, ils ne valent pas la peine d’être alimentés.
Entoure toi, là aussi, de personnes qui croient en toi, et qui sont prêtes à t’aider à mettre en place les conditions matérielles propices à la reprise d’une activité professionnelle choisie.
Ne te flagelle pas pour les périodes chômées. Tu me réponds « rien à carer – système capitaliste de merde » ? Tu ne me la feras pas, à moi, je sais que l’oisiveté qui te seras souvent imposée par tes états te fera souffrir.
Prends des risques, toujours, dans tous les aspects de ta vie. Prends des risques, mais ne joue pas à pile ou face. Alimente ton envie, alimente ta curiosité, apprends qu’il est bon d’avoir un peu peur, ça veut dire qu’on est en vie.
Sois ta meilleure amie, une cheerleader sincère. Parles-toi, oui, à voix haute, devant un miroir, encourage toi ! Si tu n’y arrive pas, écrit. Une jolie note sur ton ordi le matin, un discours d’encouragement à lire tout les soirs. Le récit des victoires. Des pensées de gratitude.
Je te le promets, si tu t’y prends bien, tu vas récupérer une merveilleuse confiance en toi !
Et, pour finir, une surprise.
Tu sais quoi ? Dans tout ce chambardement, une merveille ! Tu vas en fin trouver ta voix, assumer et oser d’être autrice, d’être militante. De concrétiser ton rêve de gosse d’être instit’-avocate-écrivain, dans un mélange remastérisé, dans un combat qui résonne avec chacune de tes cellules !
Et cette victoire.
Tu n’auras plus peur de souffrir, parce que tu sauras, parce que tu en auras fait l’épreuve mille fois : la souffrance est transitoire.
À notre folie, santé !
Sarah
Merci et bravo Sarah pour cette lettre si touchante. Plein de petits bouts m’ont renvoyé à ma propre histoire. C’est tellement important de prendre soin de soi et ses parties fragiles en étant en amitié avec soi-même. Je pense même que c’est le point central du rétablissement.
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Excellent anniversaire ! Vous êtes née avec le printemps : quel beau cadeau de la vie. Tous mes voeux,
*Inma Muñoz*
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Bonjour Sarah,
Il y a quinze jours, tu soufflais tes trente-cinq bougies. Puisse cette nouvelle année de ta vie qui (re-) commence, t’apporter du réconfort, de belles amitiés, de la compréhension, les choses qui comptent le plus pour toi. C’est un drôle de hasard, une coincidence (!) mais moi aussi, je suis bélier ascendant scorpion. J’ai fêté mon anniversaire le douze avril. Soit cinquante-cinq ans. Bravo pour ce nouvel article que j’ai hier matin au lever avec beaucoup d’intérêt et d’empathie. C’est tellement vrai ce que tu écris là; Je me suis reconnue à plusieurs reprises dans ton texte. En positif comme en négatif d’ailleurs. Sarah, il y a une chose que nous pouvons partager toi et moi. C’est l’espoir. J’ai envie d’ajouter cette phrase que j’adore : « La vie ne vaut rien mais rien ne vaut la vie ». Mamie Sim, ma grand-mère maternelle et ma marraine, avait également sa propre maxime « Courage, n’est pas mort qui combat ». Elle disait toujours d’elle « qu’elle était un mouton dont la laine avait durci. » J’ajouterais bien ma devise personnelle qui est la suivante « Noblesse de coeur (!) oblige ». En dernier lieu, je dirais « Bats-toi, résiste, prouves que tu existes ».Sarah, il y a une chose que j’aimerais faire si tu en es d’accord, c’est aller boire un café ensemble pour fêter ton anniversaire. Bien à toi. Avec toute ma sympathie. à bientôt ? Anne-élisabeth
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Merci Anne-Elisabeth :)! La référence à France Gall, j’adore! Oui, nous battre: de plus en plus solides face à tout ce qui fait obstacle à notre humanité, et de plus en plus doux et douces envers nous même! Pour le café, on se textote, avec plaisir, on soufflera toutes deux nos bougies!
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Tellement belle cette déclaration, j’ai vraiment eu de l’émotion à te lire, sûrement parce que ça me fait aussi un peu écho dans une mesure différente.
En tout cas bravo , pour ce que tu es et ce que tu partages. Se re-construire avec ses troubles, c’est comme rencontrer un monstre, apprendre à l’apprécier et essayer de s’en faire un ami. Tu participes à cet élan à travers tes textes, merci!
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